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Physiologie, Physiopathologie

Publié le 25 fév 2008Lecture 2 min

La marche à petits pas du sujet âgé est liée à l'atteinte de la substance blanche

Dr Christian Geny
Les troubles de la marche du sujet âgé sont le plus souvent d'origine plurifactorielle. Toutefois, la marche lente parfois précautionneuse observée est le plus souvent en rapport avec un dysfonctionnement encéphalique. Sur le plan sémiologique, cette marche a des similarités avec la marche parkinsonienne et avec celle des patients ayant une pathologie vasculaire. L'examen neurologique retrouve un ralentissement discret des mouvements qui suggère aussi une participation parkinsonienne. Il est alors tentant d'introduire un traitement dopaminergique mais le plus souvent celui-ci s'avère inefficace. L'imagerie cérébrale peut mettre en évidence des anomalies de la substance blanche considérées, à tort ou à raison, comme d'origine vasculaire.
Afin de préciser la part des 2 processus respectifs dans la genèse des troubles de la marche, N. Boehen (Pittsburgh. USA) a effectué une étude chez 45 sujets. Ceux-ci ont bénéficié d'une évaluation clinique, IRM et scintigraphique. Les anomalies de la substance blanche ont été quantifiées en IRM et l'atteinte de la voie nigrostriée dopaminergique a été évaluée par la fixation striatale du C11-bêta-CFT, marqueur présynaptique. Le nombre de chutes a été corrélé à la présence d'anomalies de la substance blanche en IRM et au niveau de transmission dopaminergique. La population a été ensuite séparée en « chuteurs » et « non chuteurs ». La charge lésionnelle était 5 fois plus importante chez les « chuteurs » que « les non chuteurs » alors qu'il n'existait pas de différence au niveau du DAT scan. Les résultats ont été corrigés en fonction de l'âge. Cette étude est intéressante mais on peut regretter que des patients de moins de 65 ans aient été inclus et que les anomalies n'aient pas été corrélées à la vitesse de la marche plutôt qu'à la présence de chutes uniquement. En effet, la vitesse de la marche a été corrélée au volume du cortex dorsolatéral préfrontal dans d’autres études.

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