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Parkinson

Publié le 27 nov 2006Lecture 2 min

Stade avancé de la maladie de Parkinson : le méthylphénidate peut améliorer les troubles de la marche

Dr Christian Geny
MDS – Kyoto. Les troubles de l’équilibre et de la marche deviennent un problème majeur au cours de l’évolution de la maladie de Parkinson. Et, malgré les résultats positifs de quelques études ouvertes, il n’existe pas de substance réellement efficace sur le « freezing ». 
L’intérêt de la stimulation du noyau sous-thalamique (NST) sur ce symptôme reste discuté. Certains travaux avaient montré une synergie entre la stimulation du NST et la prise de L-DOPA sur l’équilibre et la marche. Des résultats plus ou moins encourageants Deux études présentées au cours de ce congrès rapportent une aggravation des troubles posturaux DOPA résistants traités par chirurgie. Visser et coll. (1) ont effectué une posturographie dynamique chez 14 patients parkinsoniens opérés et 18 témoins. Les patients avec stimulateurs arrêtés étaient plus instables que les sujets contrôles et la mise en route des stimulateurs ne corrigeait pas l’instabilité. Une autre étude néerlandaise (2) a retrouvé des résultats similaires.   Les résultats de l’étude effectuée par l’équipe lilloise de Moreau C et coll. sont, quant à eux, plus optimistes (3). Ces auteurs ont en effet montré que le méthylphénidate, substance habituellement utilisée dans le syndrome d’hyperactivité, pouvait être efficace chez les patients stimulés qui présentaient des troubles posturaux au cours de l’évolution de leur maladie. Les 17 patients inclus dans cette étude ont bénéficié d’une évaluation clinique et vidéo de la marche et d’un test à la L-DOPA avant et après 9 mois d’administration de méthylphénidate. La marche évaluée sans L-DOPA avec l’échelle de Tinetti et le stand walk sit test était améliorée sous méthylphénidate. De plus, il existait une potentialisation du bénéfice sur la marche de l’administration de L-DOPA. Le méthylphénidate améliorait aussi la somnolence (score d’Epworth) et n’avait pas d’impact négatif sur la cognition chez les patients non déments (mattis>130). Ce résultat positif ouvre des perspectives intéressantes chez les patients parkinsoniens à un stade avancé.

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