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Génétique

Publié le 27 nov 2006Lecture 2 min

Les avancées de la thérapie génique dans la maladie de Parkinson

Dr Christian Geny
MDS – Kyoto. La thérapie génique fait rêver les thérapeutes depuis près d’une décennie. Les premiers essais en pathologie musculaire restent pour le moment décevants. Qu’en est-il pour les pathologies neurologiques cérébrales ? La maladie de Parkinson est une affection candidate idéale pour cette approche. La physiopathologie et les gènes impliqués sont particulièrement bien précisés et la méthodologie d’évaluation parfaitement maîtrisée par des décennies d’essais thérapeutiques.
P. Aebischer de Lausanne dans un séminaire a développé les grands axes de cette approche thérapeutique dans la maladie de Parkinson. Il peut exister dans cette maladie une expression excessive d’un gène entraînant une perte de fonction, ou au contraire, la production d’une protéine défectueuse. Plusieurs techniques sont possibles pour stimuler la production de gènes particuliers. Le gène peut être introduit dans les cellules hôtes via des vecteurs viraux (lentivirus, adénovirus) ou à l’intérieur de cellules injectées secondairement (cellules nues ou encapsulées). On peut agir sur des protéines intracellulaires : stimulation de l’expression de protéines protectrices parkine, DJ 1 ou inhibition (alpha synucléine, LRRK2). Les cellules peuvent être modifiées génétiquement pour produire des substances neurotrophiques comme la neurturine ou le GDNF. Les résultats encourageants dans les modèles animaux ont incité à débuter des essais thérapeutiques chez l’homme depuis 2003 sur de petits groupes de patients (GDNF, neurteurine, AADC, GAD). Le transgène peut être injecté directement par voie stéréotaxique. Mais les cellules productrices peuvent aussi être engainées dans un polymère permettant la survie de celles-ci, une introduction par voie stéréotaxique et leur ablation en cas de problème. Les résultats sont actuellement limités mais les progrès méthodologiques ont permis à l’équipe de P Aebischer de travailler sur des adénovirus parkin limitant la toxicité de l’alphasynucleine, élément essentiel dans la pathogénie de l’affection. Cette approche reste pour le moment réservée à des modèles animaux en raison du principe de précaution.

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