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Imagerie

Publié le 19 mai 2008Lecture 2 min

L’imagerie cérébrale dans la compréhension des mécanismes de neuroplasticité

Dr Louis Elgozi
Des avancées importantes ont été réalisées ces dernières années dans la compréhension de la physiopathologie de la dépression. Ainsi, on connaît mieux le mécanisme d’action des médicaments antidépresseurs.
Il a été clairement démontré que ces médicaments, au-delà de leurs effets sur la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine contribuent à augmenter la neurogenèse hippocampique et à promouvoir des facteurs neurotrophiques. Il a été également observé avec les techniques d’imagerie cérébrale structurale que les dépressions s’accompagnent d’une réduction du volume de l’hippocampe. Cette diminution du volume hippocampique serait liée aux facteurs de stress et à l’activation de l’axe hippocampo-hypothalamo-hypophysaire. Elle est d’autant plus marquée que les dépressions se prolongent ou que le patient déprimé n’a pas bénéficié d’un traitement médicamenteux antidépresseur. À partir des données d’imagerie cérébrale fonctionnelle et structurelle, les liens entre la neurogenèse et la diminution du volume de l’hippocampe dans la dépression sont soulignés. Des données nouvelles de spectroscopie par résonance magnétique laissent entrevoir pour la première fois la possibilité d’observer et de quantifier in vivo la présence de cellules progénitrices, de cellules neuronales et donc de surveiller la neurogenèse hippocampique dans les pathologies neuropsychiatriques.

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