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Imagerie

Publié le 20 déc 2010Lecture 2 min

De nouvelles séquences IRM pour le diagnostic des syndromes parkinsoniens

Dr Christian Geny
L’imagerie prend une place de plus en plus importante dans le diagnostic des syndromes parkinsoniens  mais l’IRM en séquences conventionnelles  a montré ses limites en termes de sensibilité et de spécificité. Une étude présentée au cours de ce congrès le confirme en montant qu’un diagnostic correct n’est posé que chez 12 patients sur 25 lorsque l’IRM est interprétée en l’absence de données cliniques (Massey et al).
De nouvelles  séquences d’IRM ont été mises au point ces dernières années qui permettent notamment de quantifier la perte neuronale au niveau des noyaux mais aussi des tractus de fibres. Parmi celles-ci, l’imagerie en tenseur de diffusion offre la possibilité de quantifier la désorganisation structurale des fibres myélinisées dans l’encéphale en se basant sur le calcul du coefficient de diffusion apparent (ADC) , mesure de la vitesse de diffusion des molécules d’eau. Plusieurs travaux ont rapporté une augmentation  significative  de l’ADC au niveau des pédoncules cérébelleux moyens chez les patients avec une atrophie multisystématisée (AMS).  Une équipe japonaise a réalisé le suivi de 6 patients avec une AMS avec ces nouvelles séquences (Yamawaki et al). Ils concluent à la plus grande sensibilité de l’imagerie de diffusion dans la détection d’anomalies au niveau du putamen dorsolatéral. L’imagerie de susceptibilité magnétique  (SWI) est une autre nouvelle technique exploitant les différences de susceptibilité magnétique entre les tissus. Il s’agit d’une séquence 3D, dont le post-traitement fait intervenir les images de phase de façon à fournir un contraste supplémentaire permettant d’identifier notamment les micro saignements. Une équipe indienne a montré une différence de minéralisation au niveau du noyau rouge en imagerie SWI entre les Paralysies Supranucléaires Progressives et les autres syndromes parkinsoniens et les  sujets contrôles (Kishore et al).  Toutefois avant que ces nouvelles techniques d’imagerie soient appliquées en routine, il est nécessaire d’en préciser la sensibilité et la spécificité diagnostiques par le biais d’une étude multicentrique portant sur un effectif adéquat afin.

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