publicité
Facebook Facebook Facebook Partager

Neurologie générale

Publié le 27 nov 2006Lecture 2 min

Stimulation intracérébrale chronique des mouvements dyskinétiques

Dr Christian Geny
MDS – Kyoto. Les communications démontrant l’intérêt de la stimulation intracérébrale dans des pathologies autres que la maladie de Parkinson sont de plus en plus nombreuses. La stimulation du noyau sous-thalamique (NST) a été ainsi testée dans des tremblements non parkinsoniens. Rappelons que la stimulation thalamique du VIM (thalamic ventral intermedius nucleus) avait montré une efficacité modérée dans le tremblement observé dans la sclérose en plaques et son utilisation était restée limitée. Une équipe américaine a employé la stimulation du NST dans cette indication chez 4 patients (1). Les résultats préliminaires sont plutôt positifs et l’amélioration observée aurait un impact significatif sur la qualité de vie. Des résultats similaires ont été rapportés par une autre équipe chez 11 patients ayant une sclérose en plaques (SEP) et 10 autres souffrant d’un tremblement essentiel (2). 
La camptocormie est un symptôme parfois rencontré dans la maladie de Parkinson. Son origine est multiple : musculaire, ostéo-articulaire et parfois en rapport avec une rigidité axiale. Une équipe Japonaise a rapporté l’efficacité de la stimulation du NST dans un cas et un échec complet dans un autre cas. Le globus pallidum reste une cible de choix dans le traitement de des mouvements dyskinétiques. L’équipe Montpelliéraine a rapporté son expérience dans les dystonies primaires mais aussi dans la PKAN1 (Pantothenate Kinase-Associated Neurodegeneration) et la maladie de Huntington (3,4). Le suivi à 3 ans des 22 patients avec une dystonie primaire inclus dans l’étude multicentrique française a été aussi présenté (5). Cette étude montre que le bénéfice moteur est maintenu à 3 ans et qu’il n’existe pas de conséquences cognitives. Il existait même une amélioration plus importante du score dystonique des membres suggérant une réorganisation fonctionnelle du cortex moteur. Les résultats sont aussi positifs dans le traitement des dyskinésies post-neuroleptiques (6). 10 patients ont été inclus dans une étude multicentrique. Les dyskinésies se sont améliorées rapidement alors qu’il a fallu attendre quelques semaines pour observer une amélioration de la dystonie axiale. L’efficacité est apparue plus incertaine sur les dyskinésies buccolinguales. Enfin, il faut rappeler que la stimulation intracérébrale a un coût et que, dans certains pays, cette technique ne peut être utilisée. Ainsi, une équipe indienne a rapporté l’efficacité de la thalamotomie dans le tremblement de la maladie de Wilson (7).

Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.

pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.

Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :

Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :

Version PDF

Articles sur le même thème

Vidéo sur le même thème