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Neurologie générale

Publié le 27 aoû 2009Lecture 1 min

Somnolence diurne : un facteur de risque cardiovasculaire

Dr Michèle Deker
L’étude des trois cités, une étude épidémiologique française multicentrique prospective incluant près de 9 300 sujets âgés de plus de 65 ans, a estimé le risque de mortalité associé à la somnolence diurne excessive, l’une des plaintes les plus fréquentes chez les sujets âgés.
Au début de l’étude, 18,7 % des sujets inclus se plaignaient de somnolence diurne excessive, de manière régulière ou fréquente. Ce symptôme a été corrélé à une augmentation significative de 33 % de la mortalité, après ajustement sur l’âge, le sexe, l’IMC, l’existence d’une maladie cardiovasculaire. Après ajustement sur l’utilisation de somnifères et les symptômes dépressifs, le risque a légèrement diminué. Toutefois, ce symptôme avait la même valeur prédictive en cas de ronflement ou en son absence. La somnolence diurne excessive était corrélée à la mortalité cardiovasculaire, mais ne l’était pas à la mortalité par cancer.

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