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Alzheimer et Démences

Publié le 16 fév 2009Lecture 2 min

Réduction des troubles du comportement en unité de soin Alzheimer

Dr Julie Perrot
Une équipe de l’hôpital Georges Clemenceau (Champceuil) a évalué, chez des patients atteints d’une pathologie démentielle avec troubles du comportement, l’impact de la prise en charge spécialisée en unité spécifique sur les troubles du comportement et la prescription de psychotropes.
Cette évaluation rétrospective a porté sur les dossiers d’hospitalisation de 12 patients sortis d’hospitalisation en unité spécifique entre janvier et octobre 2008. Elle a comparé les troubles du comportement existant lors de la sortie à ceux présents à l’admission. Une réduction des troubles du comportement À l’admission, 8 patients souffraient d’une démence de type Alzheimer, 1 de démence vasculaire, 1 de démence fronto-temporale et 2 de syndrome démentiel. Ils étaient âgés en moyenne de 82 ans, comprenaient 5 femmes et 7 hommes, et avaient score moyen au MMS moyen de 10,6. L’analyse révèle une diminution de 56 % des troubles du comportement, notamment des hallucinations, des comportements moteurs aberrants, des fugues, ainsi qu’une réduction des troubles du sommeil. En revanche, elle met en évidence l’apparition de 3 symptômes : l’impulsivité, les cris et le refus de l’hospitalisation. Une diminution de la prise de psychotropes et une augmentation de celle d’anticholinestérasiques La prise de traitements psychotropes, benzodiazépines, neuroleptiques, antidépresseurs, s’est avérée réduite de 30 %. La prescription de mémantine a diminué de 50 %, tandis que celle d’anticholinestérasiques s’est accrue de 75 %. Ces résultats mettent l’accent sur l’importance des unités spécialisées d’hospitalisation pour patients atteints de syndromes démentiels associés à des troubles du comportement, s’appuyant sur une évaluation globale et systématique. Le projet médical y implique des précautions (diagnostic précis de la pathologie démentielle, évaluation gériatrique globale pluridisciplinaire et thérapeutique), un environnement architectural sécurisé (avec une liberté d’aller et venir, des espaces de déambulation, des personnels volontaires, formés et expérimentés, la présence et la participation des familles), un projet de soins et de vie personnalisé, des traitements médicamenteux, psychothérapeutiques et relationnels spécifiques des troubles de ces patients dont les fonctions cognitives sont déficitaires, et le soutien des aidants.

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