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Pathologie vasculaire

Publié le 10 avr 2008Lecture 2 min

Mieux vaut surveiller les anévrismes cérébraux sacculaires par angio-IRM

Dr Odile Biechler
La taille des anévrismes intracrâniens est un important facteur de risque de rupture, et en cas d'abstention thérapeutique, une surveillance périodique par imagerie non invasive est de règle pour évaluer leur croissance. Connaître les facteurs de risque de cette croissance permettrait d'optimiser le suivi et la prise en charge des patients concernés.
Entre janvier 1991 et juin 2006, 165 patients présentant un anévrisme sacculaire ont bénéficié d'au moins 2 angio-IRM à au moins 1 an de distance à la Mayo Clinic. Avaient été exclus les anévrismes fusiformes, de taille inférieure à 2 mm ou déjà traités par voie chirurgicale ou endovasculaire. Les patients étaient âgés en moyenne de 64 ans et les trois quarts étaient des femmes. Au cours d'un suivi d'une durée médiane de 47 mois, 10 % des anévrismes ont augmenté de volume. Après analyse de régression multivariée, les principaux facteurs de risque de croissance indépendants étaient : la présence de plusieurs anévrismes (odds ratio=4,24) et le diamètre de l'anévrisme, avec un odds ratio de 1,27 par mm. Ces résultats montrent qu'un nombre important d'anévrismes cérébraux sacculaires non rompus poursuivent leur croissance. Le risque est surtout majoré en cas de taille supérieure à 8 mm (25 % entre 8 et 12 mm et 83 % au-delà), mais il n'est pas négligeable pour les plus petits d'entre eux (6,9 % en dessous de 8 mm). Dépistage et décision thérapeutique peuvent s'appuyer sur un suivi régulier par angio-IRM.

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