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Sclérose en plaques

Publié le 26 nov 2007Lecture 2 min

L’uricémie permet-elle de prédire le risque de SEP ?

Dr Julie Perrot
Le rôle du stress oxydatif dans la genèse de la SEP ayant été évoqué par certaines études, des auteurs américains ont cherché à savoir si des taux accrus d’acide urique, antioxydant potentiel, réduisaient le risque de SEP ou avaient un effet bénéfique sur la progression de cette maladie.
Ils ont ainsi mené une étude prospective au sein des cohortes des Nurses Health Study (NHS) et NHS II, et du Kaiser Permanente Northern California (KPNC) health plan avec comparaison à des sujets témoins. Les uricémies moyennes des cas (n=44) et des témoins (n=26) des cohortes NHS étaient respectivement de 3,91 et 4,54 mg/dl, et celles des cas (n=42) et témoins (n=130) du plan KPNC, de 4,24 et 4,35 mg/dl. A noter que les dosages d’uricémie ont été effectués 1,9 ans avant la survenue de la SEP dans les cohortes NHS et 14,5 ans dans la cohorte KPNC (valeurs médianes). L’étude met en évidence une association inverse, que les auteurs qualifient de « modeste », entre uricémie et risque de SEP dans les cohortes NHS ET NHS II (risque relatif (RR)= 0,57 ;  intervalle de confiance à 95 % [IC95] de 0,25 à 1,27), mais non dans la cohorte KPNC (RR=1,12 ;  IC95 de 0,77 à 1,62). Au total, ces résultats ne sont guère en faveur d’une valeur prédictive de l’uricémie pour le risque de SEP.

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