publicité
Facebook Facebook Facebook Partager

Alzheimer et Démences

Publié le 06 oct 2011Lecture 2 min

Déclin cognitif léger : pour prédire le risque de conversion en maladie d’Alzheimer

Dr Julie Perrot

Des auteurs californiens et suédois ont évalué l’apport de la combinaison de deux types d’informations, celles obtenues par l’étude du liquide céphalo-rachidien (LCR), et celles de la neuro-imagerie structurale, à la prédiction du risque d’évolution vers la maladie d’Alzheimer (MA) chez les patients atteints de déficit cognitif léger.

Le risque de progression vers la MA a été examiné sur 3 années, chez 178 patients ayant un déficit cognitif léger participant à l’Alzheimer’s Disease Neuroimaging Initiative. Ces patients ont été classés en groupes à haut et faible risque, selon les concentrations de protéine tau et de peptides amyloïdes Aß1-42 dans le LCR, et selon l’atrophie structurale en IRM combinée aux marqueurs du LCR.

Une augmentation du risque de conversion en MA, pour chacun des marqueurs examinés séparément, … Dans cette population atteinte de déficit cognitif léger, l’analyse met en évidence un risque de conversion en MA accru chez les patients ayant une forte atrophie cérébrale ou des marqueurs de risque élevés dans le LCR (seuils utilisés de 192 pg/ml pour l’Aß1-42 et de 0,39 pour le rapport protéine tau/Aß1-42) en comparaison des autres sujets. Les ratios de risque de conversion en MA étaient de 3,00 (1,50-6,02) pour les concentrations de peptides Aß1-42, de 3,68 (1,89-7,92) pour le rapport protéine tau/ß1-42, et de 4,25 (2,50-7,25) pour l’atrophie structurale. … plus marquée pour les marqueurs réunis La combinaison des données d’atrophie et des marqueurs du LCR s’est avérée améliorer la capacité prédictive de la conversion en MA. Le ratio de risque, chez les patients ayant à la fois une atrophie structurale et des marqueurs de risque dans le LCR était, en comparaison de ceux indemnes de l’un ou l’autre de ces risques, de 13,54 (4,21-43,56), et une conversion en MA a été observée, sur trois ans, chez près de 80 % des premiers, vs moins de 10 % des seconds. Cette étude qui suggère que la combinaison IRM-étude du LCR fait mieux que chacune de ces déterminations individuellement en matière de prédiction du risque de conversion en maladie d’Alzheimer chez les patients atteints de déficit cognitif léger, pourrait, selon L. McEvoy et coll., « permettre d’identifier les patients nécessitant un traitement immédiat, agressif, et rassurer ceux à forte probabilité de voir leur état cognitif rester stable sur une période prolongée ».

Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.

pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.

Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :

Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :

Version PDF

Articles sur le même thème

Vidéo sur le même thème