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Neurologie générale

Publié le 15 fév 2011Lecture 2 min

Comment penser le refus d’aide et de soin en situation complexe ?

Dr Yves Kagan
Quelles raisons invoquent les personnes âgées souffrant de problèmes complexes, qu’ils soient physiques, cognitifs, psychiatriques ou sociaux pour expliquer un refus de soins et d’aide ?
Dans le cadre d’une démarche quasi ethnologique, des entretiens compréhensifs, priorisant la subjectivité, ont été pratiqués. Il s’agissait de se décentrer des représentations médicales traditionnelles (patient dément, paranoïaque...), de se montrer le moins directif possible pour ne pas influencer le discours et d’orienter plutôt les entretiens sur la narration du refus de certains services ou certaines aides. L’analyse des entretiens met en lumière l’existence de causes exogènes et endogènes. • Parmi les causes exogènes, vient la représentation d’un système d’aides peu intelligible et surtout non fonctionnel : l’accès à la prestation est présenté soit comme trop complexe, soit comme précédemment décevant. • Quant aux causes endo gènes, l’aide reçue est perçue comme une stigmatisation et une mise en péril de l’identité. Dans le refus, se joue alors une quête d’identité, d’autorité et de liberté. Comme tout humain, la personne âgée est en droit de refuser l’aide même si cela peut la précipiter dans la dépendance. Prévenir ce refus, c’est impliquer l’usager dans la mise en place du plan d’aide, sans quoi la démarche sera mise en échec que le refus soit exprimé verbalement en amont ou implicitement par la suite.

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