publicité
Facebook Facebook Facebook Partager

Tumeur

Publié le 19 déc 2010Lecture 2 min

58e congrès de l'AAN. Gros plan sur les tumeurs cérébrales révélées par une épilepsie

Dr Odile Biechler
AAN. San Diego - 13 avril 2006. Les tumeurs cérébrales peuvent être à l'origine d'une épilepsie symptomatique chez l'adulte. Les travaux publiés suggèrent un pourcentage de crises d'épilepsie révélatrices compris entre 20 et 40 % des tumeurs. Une analyse rétrospective a été réalisée par une équipe de l'Arizona à partir du registre des cancers à la recherche des différentes caractéristiques des tumeurs cérébrales ainsi découvertes, en particulier le type de la tumeur, sa localisation et les signes révélateurs.
Sur 147 patients identifiés dans la base de données, 112 avaient une tumeur primitive du système nerveux central et 35 des métastases cérébrales. Les néoplasies primitives comprenaient 41 méningiomes, 24 glioblastomes polymorphes, 10 astrocytomes anaplasiques, 10 gliomes de bas grade non spécifiques, 6 oligodendrogliomes, 5 astrocytomes de bas grade et 16 tumeurs autres. Parmi les atteintes métastastatiques cérébrales, le cancer primitif était un carcinome pulmonaire non à petites cellules dans 15 cas, un adénocarcinome mammaire chez 3 patientes, 3 mélanomes et 13 autres tumeurs. Les crises d'épilepsie étaient révélatrices dans 38,4 % des cas de tumeur cérébrale primitive et 20 % des métastases (0,02 Les crises d'épilepsie étaient plus souvent révélatrices d'une tumeur cérébrale en cas d'oligodendrogliome (100 %), de gliome de bas grade non spécifique (70 %), d'astrocytome anaplasique (50 %), de méningiome (36,6 %), de glioblastome polymorphe (25 %) et de carcinome pulmonaire non à petites cellules (33,3 %). La probabilité d'une crise épileptique inaugurale était significativement plus élevée dans les oligodendrogliomes et les gliomes de bas grade non spécifiques par rapport aux autres tumeurs primitives (p<0,001). Chez les patients dont la tumeur n'avait pas été révélée par une crise, une épilepsie se manifestait par la suite dans 19,6 % des cas de tumeur primitive et dans 14,3 % des cas de métastases cérébrales. La localisation de la tumeur était associée à une tendance au risque épileptogène décroissant selon le siège : pariétal, puis temporal, frontal et enfin occipital. Les crises d'épilepsie sont donc des symptômes révélateurs fréquents de tumeur cérébrale. Elles sont plus souvent révélatrices en cas de tumeur primitive que de métastases, en particulier dans les oligodendrogliomes et autres gliomes de bas grade.

Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.

pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.

Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :

Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :

Version PDF

Articles sur le même thème