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Sclérose en plaques

Publié le 15 juil 2012Lecture 2 min

A la recherche d’un biomarqueur pronostique après un premier événement

Dr Charles Gouraud
Il existe actuellement de nombreux traitements efficaces dans la sclérose en plaques (SEP) et la majorité des auteurs considèrent que leur utilisation devrait être la plus précoce possible, dès le diagnostic posé. Un des enjeux actuels de la recherche est de trouver les moyens d’identifier les patients présentant un syndrome clinique isolé les plus à risque d’évoluer vers une authentique SEP.
Un biomarqueur prédictif d’une telle évolution peut se trouver dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Or, seulement 20 % des protéines du LCR, sont directement issues du système nerveux central et 80 %  des protéines du LCR ne sont pas spécifiques d’un processus pathologique et perturbent l’analyse des protéines minoritaires.  Les études de  protéomique ont pour objectif l’identification de nouveaux marqueurs biologiques caractéristiques des pathologies sans orientation préalable, ni d’idées préconçues de leur identité. Le protéome est défini comme l’ensemble des protéines d’un fluide biologique, d’une cellule ou d’un tissu à un moment donné dans des conditions physiopathologiques définies. Une équipe montpelliéraine a développé une technique d’immunodéplétion permettant d’éliminer les protéines majoritaires et ensuite de rechercher parmi les protéines non spécifiques de nouveaux marqueurs protéomiques. Grâce à l’analyse de 6 pools de LCR, provenant de patients atteints de SEP cliniquement définie et de sujets témoins, par des techniques de protéomique (marquage TMT6 et analyse quantitative TQ), ils ont pu quantifier l’expression de 450 protéines différentes. La comparaison des pools provenant des patients et des contrôles a montré que la chitinase-3-like protein-1 (CHI3L1) était en plus grande quantité dans les LCR des malades. Cette protéine, liée à l’inflammation est apparue aussi être un marqueur de l’évolution vers une SEP chez les patients avec un syndrome cliniquement isolé. La technique utilisée ici peut à l’évidence être exploitée pour l’analyse protéomique du LCR à la recherche d’autres  biomarqueurs pronostiques pour les symptômes cliniques isolés avec signes évocateurs à l’IRM. 

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