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Neurologie générale

Publié le 28 sep 2010Lecture 2 min

Le déclin cognitif léger peut être aussi moteur

Dr Charles Gouraud
De nombreuses études ont mis en évidence l’existence de troubles moteurs discrets chez les sujets avec une plainte mnésique. On sait notamment que les patients avec une maladie d’Alzheimer, voire même dès le stade Mild Cognitive Impairement (MCI), ont un risque plus élevé de chute. Des signes extrapyramidaux (tremblement, rigidité, bradykinésie) et des troubles marche peuvent être mis en évidence par un examen soigneux chez les patients avant le stade démentiel. Ces anomalies se sont avérées être des marqueurs de mauvais pronostic.
Un travail canadien a repris ces notions et a introduit un nouveau concept qui pourrait être prochainement à la mode : « le déclin moteur léger ». Cette équipe a réalisé une évaluation cognitive et motrice (échelle UPDRS, marche) chez 50 sujets ambulatoires de plus de 65 ans. Les patients avec des performances cognitives (< moyenne-1,5 DS) considérés comme des déclins cognitifs légers avaient une vitesse de marche plus lente, avec un plus grand nombre de pas et une sensibilité à la double tâche. Dans sa discussion, cet auteur précise que toutes les études conduites sur ce sujet étaient transversales et qu’il n’existe que peu de données sur l’impact de ces anomalies motrices au long cours. Il considère que l’évaluation motrice et fonctionnelle devrait être effectuée car elle participe de manière directe et indirecte au déclin cognitif. Ce concept devrait être développé avec pour cible ces patients qui sont à la phase initiale de leur perte d’autonomie motrice.

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