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Neurologie générale

Publié le 21 aoû 2011Lecture 3 min

Quelles conséquences neurologiques et psychiatriques de l’ovariectomie précoce ?

Dr Viola Polena
Les résultats d’une étude de cohorte sur l’ovariectomie et le vieillissement, effectuée à la clinique de Mayo, montrent que l’ovariectomie bilatérale, chez les femmes n’ayant pas atteint l’âge de la ménopause naturelle, est associée à une augmentation du risque à long terme de déficience cognitive, de démence, de parkinson et de symptômes de dépression et d’anxiété. Pour toutes ces maladies, le risque était d’autant plus important que l’ovariectomie avait été effectuée à un âge plus jeune. La durée de l’intervalle entre la chirurgie et la thérapie œstrogénique était associée à une augmentation du risque de déficience cognitive ou de démence. Etant donné que ces effets à long terme ont été observés dans une étude de cohorte, la présence de facteurs de confusion, tels que des facteurs génétiques ou autres, ne peut pas être exclue, même s’il semble que cette confusion soit limitée. Selon les auteurs, les conséquences à long terme de l’ovariectomie pourraient être en rapport avec 3 causes susceptibles de jouer des rôles divers selon les patientes : 1/une réduction abrupte des taux d’estrogène circulant, 2/une réduction abrupte des taux de progestérone ou de testostérone circulant et 3/une augmentation de la libération des gonadotrophines en réponse à la diminution des hormones ovariennes.
Les résultats d’une étude de cohorte sur l’ovariectomie et le vieillissement, effectuée à la clinique de Mayo, montrent que l’ovariectomie bilatérale, chez les femmes n’ayant pas atteint l’âge de la ménopause naturelle, est associée à une augmentation du risque à long terme de déficience cognitive, de démence, de parkinson et de symptômes de dépression et d’anxiété. Pour toutes ces maladies, le risque était d’autant plus important que l’ovariectomie avait été effectuée à un âge plus jeune. La durée de l’intervalle entre la chirurgie et la thérapie œstrogénique était associée à une augmentation du risque de déficience cognitive ou de démence. Etant donné que ces effets à long terme ont été observés dans une étude de cohorte, la présence de facteurs de confusion, tels que des facteurs génétiques ou autres, ne peut pas être exclue, même s’il semble que cette confusion soit limitée.   Selon les auteurs, les conséquences à long terme de l’ovariectomie pourraient être en rapport avec 3 causes susceptibles de jouer des rôles divers selon les patientes : 1/une réduction abrupte des taux d’estrogène circulant, 2/une réduction abrupte des taux de progestérone ou de testostérone circulant et 3/une augmentation de la libération des gonadotrophines en réponse à la diminution des hormones ovariennes.

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